
Exposition " l'amour n'a pas de visage ".
Critique de l'œuvre .L'étreinte de la couleur et de l'émotion par José Luis Abdelmassih
L’œuvre présentée dans cette exposition est un témoignage visuel de l'intimité humaine capturé à travers une technique qui mêle abstraction et figuration symbolique .Chaque pièce, empreinte d'émotions profondes met en scène des corps entrelacés qui évoquent l'universalité des liens affectifs : l'amour maternel, la présence et l'absence, tissées dans les fils de la mémoire et de l'identité.
Les couleurs jouent un rôle central dans la narration visuelle de l'artiste , les tons chauds ,comme le rouge , l'orange ,traduisent l'intensité des émotions tandis que des textures dynamiques apportent profondeur et mouvement conférant à chaque œuvre une énergie palpable. La simplicité des formes, loin de limiter le message, le renforce avec finesse, laissant au spectateur un espace pour accueillir ses propres ressentis.
Les traits d'une apparence spontanée , rappellent la mémoire de Perséphone dans la prairie , empreints d'une innocence encore préservée avant que son chemin ne la mène vers un autre horizon .Ils portent la trace de l'enfance, une étincelle qui persistent au fond de l'âme , défiant les passages du temps .Ces lignes semblent dessinées par une main qui a connu des réalités diverses, avec la sérénité de celle qui s'est doucement transformée. Elles résonnent aussi avec Déméter ,la terre- mère , à travers les fleurs cueillies par Perséphone, pétales fragiles qui relient et distinguent dans un même mouvement .L’œuvre évoque une présence qui traverse le temps , celle d'une mère qui demeure, même dans la distance. Elle parle également de la difficulté à saisir pleinement cette essence pour qui ne l'a pas portée en soi. Sans miroir exact , elle laisse l'empreinte du maternel, un écho qui attire et qui délimite la fois. Dans cet équilibre , entre ce qui reste et ce qui s'efface, l’œuvre invite le spectateur à un dialogue intime, où il peut ressentir, se souvenir et questionner.
Mluis@gmx.com
Parutions et contributions
"Le corps est aussi un paysage ", co- écrit avec le philosophe Jacques Sojcher. Éditions du CEP.2015.
Article écrit par Philippe Hunt avril 2008, professeur à l'académie des beaux art de Bruxelles.
Catalogue du GemlucArt2015 avec l'article "être soi-même"
"Très doucement" de jacques Sojcher , édition au coin de la rue de l'enfer , illustrations pour 30exemplaires numérotés et exemplaire commercial.

Article dans Marianne Belgique de Muriel de Crayencourt à l'occasion de l'exposition Essences de paysages à Contemporary Artitude Art gallery .2015.
Article dans Mu in the city de Muriel de Crayencourt à l'occasion de l'exposition " Trois femmes , une rencontre".
Article dans la revue Loft &Décoration .Printemps 2022.